“Anything or anyone that does not make you feel alive
is too small for
you.” – David Whyte
Cette citation est
affichée sur mon frigo et je m’y attarde presque chaque fois que j’en ouvre la
porte. Elle ramène à soi, au besoin fondamental que l’on a de grandir, rappelle
l’importance de sa connexion aux choses et aux gens et sous-entend le libre
arbitre dont profite chaque individu.
Elle met surtout en
perspective le sentiment de contentement dans une interaction ou une action.
Cela n’a rien à voir avec le titre de la personne à qui l’on parle ou les mots enrichis
dont on bourre un texte.
Ma plus grande source de
satisfaction au boulot aujourd’hui m’est venue de plier du papier. Yep, le
geste simple et mécanique de rabattre deux fois sur elles-mêmes des centaines de
lettres dont je n’avais pas rédigé le texte. Pourtant, cette action répétée n’a
rien eu d’insignifiant : elle m’a procuré le sentiment très fort d’être utile
à une collègue débordée. Plier du papier n’était pas plus important que de
rédiger un procès-verbal; il avait simplement plus de sens. Il était plus
utile. Il me rendait utile. Vivante.
Je me sens vivante lorsque
je puis valider l’importance du travail et des actions des gens qui m’entourent,
valider mon estime à l’endroit de ce qu’ils accomplissent. Je me sens vivante
quand j’honore mes sens du travail d’équipe, de l’entraide et de la réussite.
Je me sens vivante dans un processus et/ou une interaction qui a un sens, un
but, une direction. Je meure un peu quand on me confine dans des tâches, même prestigieuses.
Ce texte paraît dans le cadre du Défi 31 Jours.
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