Pas très friande des partys
de bureau. Trop de stimuli. Je préfère être en retrait et observer plutôt que
de papillonner de table en table. Tant à voir…
Il y a ce monsieur un peu
gauche qui travaille à l’autre étage et qui se cherche un micro quand Living on a prayer débute. Il troque sa
timidité pour sa fourchette et se la chante à genoux comme s’il n’y avait pas de
lendemain.
Il y a des dames qui se
sont faites coiffer et qui arborent de nouvelles
tenues. Certaines ont des brillants dans les cheveux, d’autres étrennent des chaussures à talons. Des épaules et des dos sont dénudés. Les messieurs portent des vestons
et montrent parfois un nœud papillon.
Il y a les conjoints et
conjointes qui se disent que c’est juste un moment à passer. Une fois par année,
ils se reconnaissent et s’accrochent les uns aux autres. Ceux-là méritent
mention.
Il y a aussi les
commentaires sur les plats servis. Comme d’habitude, on entend que « c’est
un peu sec », que « la soupe pourrait être plus chaude », « qu’on
manque de pain ». On mange pourtant comme des rois.
Et il y a ceux qui se
lancent des regards languissants et qu’on sait qu’ils continueront de danser
bien après que la musique se soit tue. À ceux-ci on souhaite absence de malaise
lundi.